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Rachat de trimestres

Les options sont des instruments financiers souvent méconnus qui peuvent pourtant constituer de précieux atouts pour préparer sa retraite ou générer des revenus complémentaires. En permettant de se positionner à la hausse comme à la baisse

Les options sont des instruments financiers souvent méconnus qui peuvent pourtant constituer de précieux atouts pour préparer sa retraite ou générer des revenus complémentaires. En permettant de se positionner à la hausse comme à la baisse, avec un effet de levier, elles offrent de multiples possibilités de stratégies. Encore faut-il en maîtriser les mécanismes et les risques pour les intégrer efficacement dans une allocation patrimoniale. Cette formation a pour objectif de vous initier au trading options en commençant par ses fondamentaux.

Les mécanismes de base des options

Les options call et put

Les options sont des contrats financiers qui confèrent le droit, mais non l’obligation, d’acheter (option d’achat ou call) ou de vendre (option de vente ou put) un actif sous-jacent, comme une action, à un prix prédéterminé (prix d’exercice) et jusqu’à une date fixée (échéance). En achetant une option call, l’investisseur mise sur une hausse du cours de l’actif au-delà du prix d’exercice. À l’inverse, l’achat d’un put permet de profiter d’une baisse anticipée.

Prenons l’exemple d’un trader débutant qui souhaite investir sur les marchés financiers. Il peut acheter des options call sur des actions qu’il pense voir monter à moyen terme, afin de bénéficier d’un effet de levier. S’il anticipe au contraire une baisse passagère d’un titre qu’il détient, il peut acheter un put pour couvrir son portefeuille.

Que l’on soit acheteur ou vendeur d’options, il est essentiel de bien comprendre les engagements liés à chaque position. L’acheteur d’une option, call ou put, bénéficie d’un droit qu’il peut exercer jusqu’à l’échéance en échange du paiement d’une prime. Ses pertes sont donc limitées à cette prime initiale. En revanche, le vendeur d’une option s’engage à acheter ou vendre l’actif si l’option est exercée, s’exposant à un risque théoriquement illimité en cas d’évolution défavorable des cours.

Imaginez par exemple un investisseur qui vend un call sur une action. Si le titre monte bien au-dessus du prix d’exercice, il devra vendre ses titres à perte. Le risque est illimité en cas de forte hausse. Inversement, s’il vend un put et que l’action chute fortement, il devra racheter les titres à un prix bien supérieur au cours actuel. La perte potentielle est donc très élevée.

« Les options sont des contrats financiers qui vous donnent le droit, mais non l’obligation, d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent lorsque son prix évolue au-delà d’un certain seuil dans un délai prédéterminé. »

Prix d’exercice, prime et date d’expiration

Le prix d’une option dépend principalement de trois facteurs : le prix d’exercice fixé par rapport au cours actuel du sous-jacent, le temps restant jusqu’à l’échéance du contrat et la volatilité anticipée de l’actif. Plus le prix d’exercice d’un call est bas ou celui d’un put est haut par rapport aux cours actuels, plus l’option a de valeur. Celle-ci est composée d’une valeur intrinsèque (l’écart entre prix d’exercice et cours actuel) et d’une valeur temps qui reflète le potentiel d’évolution favorable d’ici l’échéance.

Pour illustrer cela, prenons l’exemple d’une option call à 50€ sur une action cotant 45€. Elle n’a pas de valeur intrinsèque aujourd’hui, mais seulement une valeur temps liée à la possibilité que le titre monte au-dessus de 50€ avant l’échéance. Si l’action vaut 55€, l’option a une valeur intrinsèque de 5€ à laquelle s’ajoute la valeur temps.

Le choix de l’échéance est donc un paramètre important. Les options de court terme, souvent moins chères, permettent de se positionner sur des mouvements rapides mais avec un timing serré. Celles de plus long terme laissent plus de temps au scénario de se réaliser mais leur prix intègre davantage d’incertitude. Il convient aussi de surveiller l’érosion de la valeur temps à l’approche de l’échéance. À expiration, l’option n’a plus que sa valeur intrinsèque et expire sans valeur si le cours n’a pas évolué dans le sens attendu.

Imaginons un investisseur qui achète un call à 3 mois dans l’espoir d’une hausse rapide. Chaque jour qui passe fait perdre de la valeur temps à l’option. Si le titre n’a pas assez monté à l’approche de l’échéance, mieux vaut souvent revendre l’option plutôt que de la laisser expirer, même en l’absence de valeur intrinsèque.

« La valeur d’une option repose essentiellement sur le prix de ce produit sous-jacent, sur sa volatilité et sur la durée du contrat. »

Facteurs clésImpact sur le prix de l’option
Prix d’exercice proche du cours du sous-jacentPrix de l’option élevé
Longue durée jusqu’à l’échéancePrix intégrant plus d’incertitude
Volatilité anticipée importantePrix de l’option élevé
Approche de l’échéanceÉrosion accélérée de la valeur temps

Évaluation des risques et stratégie adaptée

Les risques de la vente d’options

Si l’achat d’options, call ou put, offre un potentiel de gains démultiplié par l’effet de levier tout en limitant le risque à la prime payée, il en va autrement pour la vente d’options. En vendant un call, on s’engage à céder l’actif au prix d’exercice même si les cours s’envolent. La perte potentielle est donc illimitée. Lors de la vente d’un put, le risque est limité à la baisse à zéro du cours du sous-jacent, mais il reste très élevé.

Prenons l’exemple d’un investisseur qui vend un call sur une action à 100€. Si le cours monte à 150€, il devra racheter l’action sur le marché pour la livrer à 100€, subissant une perte de 50€ multipliée par le nombre d’actions sous-jacentes. Plus la hausse est forte, plus la perte s’accroît. À l’inverse, s’il vend un put à 80€ et que l’action chute à 50€, il devra acheter au prix de 80€ des titres qui ne valent plus que 50€, encaissant une perte de 30€ par action.

C’est pourquoi la vente d’options, surtout d’options d’achat (calls), est à réserver aux investisseurs expérimentés. Il est fortement conseillé de n’effectuer que des ventes couvertes, c’est-à-dire adossées à une position existante sur le sous-jacent (actions déjà en portefeuille pour un call, liquidités disponibles pour un put). Les ventes à découvert, dites « nues », sont bien plus risquées et nécessitent une gestion active pour se couvrir en cas d’évolution défavorable.

Imaginons un investisseur qui possède un portefeuille d’actions. Il peut vendre des calls sur ses titres, s’engageant à les céder à un prix fixé. Si le cours monte, son gain sera plafonné mais il conservera la prime. En revanche, une vente de call à nu l’expose à un risque illimité s’il ne détient pas les titres. Il devra les acheter au prix fort pour les livrer.

Une stratégie selon son profil

Avant de se lancer dans le trading d’options, chaque investisseur doit évaluer sa tolérance au risque, son horizon de temps et ses objectifs. Les options peuvent être utilisées pour différentes stratégies : spéculer à la hausse ou à la baisse avec un effet de levier, générer des revenus complémentaires ou encore protéger un portefeuille existant. Mais le profil de risque et de rendement varie fortement d’une stratégie à l’autre.

Prenons l’exemple d’un quinquagénaire souhaitant dynamiser son épargne retraite. S’il est plutôt prudent, il pourra commencer par vendre des puts sur des titres qu’il serait prêt à acheter, pour encaisser des primes. S’il est plus offensif, il pourra acheter des calls pour profiter d’un effet de levier en cas de hausse. À l’approche de la retraite, il utilisera plutôt les options pour couvrir son portefeuille.

Pour les débutants, il est recommandé de commencer par de petites positions en achat de calls ou de puts pour se familiariser avec le fonctionnement des options. Les spreads (combinaisons d’achats et de ventes sur des prix d’exercice et/ou échéances différents) permettent de limiter le risque tout en réduisant le coût de la stratégie. Les investisseurs plus avancés peuvent mettre en place des stratégies plus complexes pour profiter de la stabilité (vente de calls couverts, vente de puts cash sécurisée) ou miser sur une hausse de la volatilité (straddles, strangles).

L’essentiel est de rester humble, de bien choisir ses points d’entrée et de sortie, et de s’adapter aux conditions de marché. Il ne faut pas hésiter à couper rapidement une position perdante pour limiter les dégâts. L’utilisation d’ordres stop est vivement conseillée. Enfin, une bonne diversification entre les différentes classes d’actifs reste de mise, même si les options peuvent aider à dynamiser les rendements.

« L’effet de levier vous permet d’optimiser le bénéfice que vous réalisez sur votre option par rapport à un investissement direct dans le produit sous-jacent. »

Pour choisir sa stratégie options :

  1. Évaluez votre tolérance au risque
  2. Définissez vos objectifs (spéculation, couverture, revenus…)
  3. Choisissez un horizon de temps adapté
  4. Commencez prudemment pour apprendre
  5. Adaptez-vous aux conditions de marché
  6. Diversifiez vos positions
  7. Limitez et surveillez vos risques en continu

Les options dans une stratégie de diversification

La protection de son portefeuille

En complément d’un portefeuille diversifié d’actions, d’obligations et de placements immobiliers, les options peuvent constituer une intéressante couche de protection en cas de retournement des marchés. L’achat de puts sur des indices ou des titres que l’on détient permet de réduire le risque de pertes, moyennant le paiement de la prime. C’est une forme d’assurance dont le coût peut être réduit en choisissant des options de court terme régulièrement renouvelées.

Imaginons un épargnant avec un portefeuille investi à 60% en actions. Pour se protéger contre un krach boursier, il peut acheter régulièrement des puts court terme sur un indice représentatif comme l’Euro Stoxx 50. En cas de baisse marquée, les gains sur les puts viendront compenser en partie les pertes sur les actions, amortissant l’impact sur le portefeuille global.

Pour les traders les plus actifs, il est aussi possible de couvrir un portefeuille d’actions en vendant des calls. Si le marché baisse, la perte sera compensée par le gain sur les options. En cas de hausse en revanche, le portefeuille ne profitera que partiellement de l’appréciation des cours. L’objectif n’est pas de « battre le marché » mais bien de lisser les variations de valeur du patrimoine financier.

Prenons l’exemple d’un portefeuille de 100.000€ investi en actions, qui gagne 20% si le marché monte de 10% mais perd 20% si le marché baisse de 10%. En vendant des calls, on peut réduire la participation à la hausse à 15% mais aussi la perte en cas de baisse à 15%. Le rendement est certes réduit mais le risque aussi. C’est un bon compromis pour les approches patrimoniales.

Optimisation des rendements

Les options s’intègrent particulièrement bien dans une stratégie mêlant plusieurs types de produits à effet de levier. Sur les marchés haussiers, combiner l’achat de calls avec des positions sur futures ou CFD permet de décupler l’exposition à la hausse en mobilisant un minimum de capital. L’effet boule de neige joue alors à plein pour augmenter la performance du portefeuille.

Imaginons un trader aguerri qui anticipe une hausse de 10% du CAC40 dans les prochains mois. Plutôt que d’investir en direct sur l’indice, il peut acheter des calls, des futures et des CFD pour tripler son exposition. Si le CAC40 monte bien de 10%, son gain sera de 30% avant effet de levier. L’effet boule de neige des différents produits démultipliera la performance.

Lors des phases de repli, l’association de puts, de positions vendeuses sur le sous-jacent et de produits comme les turbos permet au contraire de profiter de l’accélération baissière des cours. Les gains ainsi générés compensent les pertes du portefeuille traditionnel. Mais attention à bien calibrer l’exposition pour ne pas se retrouver surexposé en cas retournement soudain. Le secret est dans le « money management » et le respect strict des règles de gestion des risques.

Prenons le cas d’un gérant qui craint une baisse des marchés. Il peut vendre une partie de ses actions, acheter des puts pour couvrir le solde mais aussi ouvrir des positions vendeuses via des futures ou des turbos puts. En cas de krach, les gains sur les produits à levier amortiront le choc sur les actions restantes. Mais si le marché repart à la hausse, les pertes seront sans commune mesure. Il est crucial de rééquilibrer régulièrement les positions.

« Si l’actif sous-jacent d’une option est une action, c’est la différence de prix entre le cours de l’action et le prix d’exercice qui détermine la valeur de l’option. »

Les options sont un outil puissant pour dynamiser l’épargne et optimiser les placements à long terme, offrant des stratégies variées pour spéculer avec effet de levier, générer des revenus complémentaires ou couvrir un portefeuille existant. Cependant, il est crucial de bien comprendre leur fonctionnement et leurs risques : l’achat d’options limite la perte à la prime payée mais nécessite un bon timing, tandis que la vente d’options peut générer des revenus réguliers mais comporte un risque élevé, surtout si elle n’est pas couverte. Une gestion active et un suivi rigoureux des positions, avec des règles de money management et un rééquilibrage régulier du portefeuille, permettent d’intégrer judicieusement les options pour améliorer le couple rendement/risque. La clé est de rester humble et discipliné, car bien utilisées, les options sont un atout majeur pour l’épargnant dynamique.

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